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L'archipel des San Blas comprend plus de 300 îles, dont la majorité sont inhabitées , quelques-unes sont habitées par une ou deux familles et d'autres par un village complet recouvrant complètement l'île.

Les habitants de cet archipel sont les indiens Kuna qui forment une communauté autonome, faisant toutefois partie de la République de Panama. Ils sont organisés avec un chef, le Saila (ou plusieurs) qui dirige le village et préside le "congreso" qui est une réunion quotidienne des habitants du village dans une grande hutte sur la place du village. Les Kuna n'acceptent pas d'étranger résidant en permanence, pas de mariage inter-racial. Il en résulte des mariages consanguins et leurs conséquences.

Nous sommes arrivés à Chichime où nous avons amarré notre bateau dans ce site idyllique.

Les habitants viennent nous vendre les produits frais de base tels que fruits et légumes

ainsi que le produit de leur pêche.

Ce père Kuna est venu avec sa fille "Idalis" nous vendre tout un lot de petites bananes délicieuses de son mini-jardin

Nous sommes allés ensuite visité le village de Soledad Miria

Nous sommes allés à la sortie des classes où nous avons apporté une pile de cahiers et de stylos que l'on avait préparés à leur intention. On voit une maman Kuna habillée de façon traditionelle avec une blouse comportant des plastrons de broderies devant et dans le dos, ou "molas" (voir plus loin) et des colliers de perles aux bras et aux jambes.

Les Molas sont à la fois des broderies et patchworks très fins sur plusieurs couches de tissu. Chaque pièce est unique. Les femmes Kuna les vendent également aux touristes.

Les Kuna se déplacent dans des barques "ulu" taillées dans un seul tronc, ils sont très habiles car ces "ulu" ne sont pas très stables, en particulier dans la houle.

parfois, ils y ajoutent une voile...

A regret, nous quittons les San Blas car il faut passer le canal de Panama sans trop tarder, c'est la meilleure période.

Martinique

Touloulou et matoutou

En Martinique les mots créoles sonnent bien et prédisent des recettes originales. Près du Port du Marin où nous étions amarrés, nous avons marché le long de la côte et avons pu observé les petits crabes rouges, nombreux, filer dans leur trou au moindre bruissement.

Nous avons également découvert ces pièges à gros crabes gris et le propriétaire nous a expliqué qu'il capturait ces crabes dont la chair telle quelle n'est pas très bonne étant donné qu'ils ne mange que des feuilles plus ou moins sèches. Il les capture, les engraisse d'ananas, de coco et autres fruits qui donneront une saveur très délicate à leur chair après plusieurs semaines. Aux environs de Pâques, les martiniquais les préparent en un plat appelé le matoutou. Malheureusement nous étions là trop tôt pour le déguster!

Saint-Pierre (Martinique)

En 1902, l'éruption de la Montagne pelée a détruit quasi totalement la ville de St-Pierre dont quelques ruines persistent, parmi ces dernières : le théâtre qui fut un grand édifice avec des spectacles et concerts de grande valeur,

ainsi que les entrepôts le long du bord de mer. La ville était autrefois un port de commerce de grande importance avec de nombreux bateaux (trois-mâts et d'autres) au mouillage et de grands entrepôts avec des marchandises stockées pour toutes les Antilles.

Guadeloupe

Dernière étape avant notre traversée de la mer des Caraïbes, Pointe-à-Pitre, où nous avons visité le marché aux épices

dont la muscade vendue avec leur coque

et le marché aux fruits et légumes, tous deux pleins de couleurs, de bonnes odeurs et de sourires.

Nous avons donc fait le plein pour notre transcaraïbes (environ 2000km) et sommes partis le 11.3, direction l'archipel des San Blas.