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Etapes du 20 au 28 août 2013: Cadiz (ou Cadix) / Porto Santo

Cadiz (ou Cadix)

Très jolie ville située sur une presqu'île fortifiée, stratégiquement bien placée par rapport au trafic maritime, déjà célèbre dans l'antiquité.

Les rues sont très étroites, nombreuses, un vrai labyrinthe où l'on se perd facilement car il est difficile d'avoir des repaires. Apparemment il y fait bon vivre.

La dentelle est une activité artisanale typique du pays comme nous le rappelle cet représentation en bronze avec deux dentelières.

L'architecture est très variée, y compris dans un seul immeuble, on découvre plusieurs styles, par exemple la cathédrale, dont les ajouts se sont faits à des époques différentes.

Traversée Cadiz – Porto Santo

Notre première intention était de passer par le Cap Trafalgar et Gibraltar : les vents en ont décidé autrement, nous avons opté pour une traversée vers l'Archipel de Madère, en commençant par Porto Santo.

La traversée a duré 6 jours, les trois derniers jours assez rudes, il était difficile de se tenir debout, tant la houle nous ballotait dans tous les sens.

Mais une surprise formidable nous attendait: nous avons traversé un troupeau de baleines; elles arrivaient une à une du nord, suivaient un moment le bateau, puis repartaient vers le sud, cela pendant plus d'une heure, merveilleux.

Visite du musée de la baleine à Caniçal (Madère)


Afin de pouvoir identifier le type de baleines rencontré, nous sommes allés au musée de la baleine (Museo da baleia) à Caniçal sur l'île de Madère: visite intéressante comprenant un historique de la pêche au Cachalot, très active jusqu'en 1986 où elle a été interdite, d'une part parce que les cachalots se faisaient rares et d'autre part dans le cadre d'une protection générale des baleines; une deuxième partie montrant des maquettes grandeur nature des espèces de baleines et dauphins de la région. La baleine que vous voyez sur la photo est une baleine de Bryde identifiée par l'aileron dorsal, sa longueur estimée à 11-12m, son ventre blanc que l'on pouvait voir en transparence dans l'eau, sa présence en groupe et sa localisation subtropicale, et surtout connue dans cette région.

Etapes du 19.7 au 12.8 2013 : Iles Cies / Vigo / Baiona / La Guardia / Povoa de Varzim (Porto) / Cascais (Lisbonne) / Sines / Sagres / Portimao / Cabo Santa Maria / Ayamonte

Iles Cies

Petit archipel en face de l'estuaire de Vigo, magnifique à visiter, avec des mouillages de rêves: il s'agit d'un parc national où l'on doit s'inscrire pour y rester. Il y a un camping, pas de voiture, mais des ferrys qui amènent des visiteurs pour la journée. Nous sommes montés jusqu'au phare d'où la vue est magnifique sur les autres îles (ONS) et les rias alentours: à ne pas manquer si vous passez par là.

Baiona ou Bayonna

Ville rendue célèbre par le fait que Christophe Collomb a débarqué à Baiona en 1493, de retour des Amériques. Il y a du reste une réplique de "La Pinta" dans le port. L'entrée de la ville est gardée par une fortification impressionnante: le Parador.

De Baiona nous avons entamé notre descente vers le sud avec un mouillage au milieu du port de la Guardia, ville frontière avec le Portugal.

Povoa de Varzim fut notre première escale au Portugal, ville dont le poète Pessoa est originaire.

Porto

De Povoa-de-Varzim nous sommes allés à Porto en métro, car l'eau des marinas sur le fleuve Douro sont décrites comme très polluées jusqu'à donner des infections! Porto est une grande ville dont beaucoup de maisons dans la vieille ville sont à l'abandon. La gare de Porto, vaste halle, comporte des nombreuses mosaïques (azulejos) qui sont magnifiques.

Les maisons colorées au bord de la Douro sont pittoresques. Il y avait même une régate sur le fleuve (effectivement très sale!)

Cascais et Lisbonne

Cascais se situe juste avant l'estuaire du Tage. C'est une jolie petite ville assez chic, très touristique. De là nous avons pris le train pour Lisbonne: belle ville, tout en collines avec quelques curiosités tel l'Elevator de Santa Justa, œuvre de l'architecte portugais Raùl Mesnier du Ponsard, disciple d'Eiffel.

Nous avons aussi grimpé dans les petites rues piétonnes, étroites et colorées jusqu'au château.

Passage par la cathédrale en redescendant avec une vue magnifique sur le Tage.

Côte portugaise jusqu'au fleuve Guadiana

La côte portugaise est longue et il n'y a pas beaucoup de possibilités de mouillages qui sont souvent situés à l'embouchure de fleuves avec flux et reflux de la marée. Nous avons passé le cap Saint-Vincent (pointe sud-ouest du Portugal) au coucher du soleil et un coup de vent avec fortes rafales nous y attendait: impossible de rejoindre un premier mouillage, donc nous avons opté pour l'anse de Sagres où nous avons mis l'ancre avec peu de houle mais 20 nœuds de vent. Heureusement nous avons une bonne ancre que nous renforçons avec deux grands bouts accrochés à la chaîne par des mains de fer: Pierre est expert en la matière et nous pouvons dormir en toute confiance… enfin… nous nous levons quand même assez souvent à tour de rôle pour jeter un œil à l'extérieur.

Ayamonte

De mouillage en mouillage nous arrivons à l'embouchure du fleuve Guadiana qui fait la frontière entre le Portugal et l'Espagne au sud. Nous remontons le fleuve avec la marée avec un fort vent latéral, et entrons dans la marina de Ayamonte (Espagne), et là, nous avons enfin chaud, même trop!

Cette petite ville a un petit air d'Afrique du nord avec ses petites maisons blanches en terrasses et ses palmiers.

La vieille ville est pleine de petits bistrots sympas et marchands de glaces, le tout bienvenu. On retrouve les jolis petits balcons vitrés espagnols.

Nous avons de nouveau notre petite liste de travaux à faire sur la bateau dont le nettoyage du réservoir de Gazole: nous avons attendu d'avoir le moins de gazole possible, n'ayant pas beaucoup de récipients. Eh bien, cela valait la peine!!! On repart avec un réservoir tout neuf… ou presque!

Et pourquoi pas un petit tour en haut du mât pour vérifier que tout est en ordre.