Afrique du Sud

De Richard's Bay à Cape Town (Le Cap)
En attendant une fenêtre météo pour repartir, nous sommes allés visiter le Parc Kruger pendant 2 jours avec Jeanne et Régis (bateau XE).

Nous avons eu la chance de voir de nombreux animaux indigènes que j’ai pris beaucoup de plaisir à photographier, je vous en ai mis un échantillon ci-dessous.




















En revenant nous avons traversé le Swaziland, même paysage, certaines routes moins bonnes avec beaucoup de nids de poule, merci à Régis pour sa patience au volant.
De retour à Richard’s Bay nous avons pu partir vers Durban, 85 miles que nous devions faire en moins de 36 heures ce qui paraissait possible, cela avant la renverse du vent, dangereuse le long de la côte sud-est de l’Afrique du Sud. Nous trouvons une place en bout de ponton ce qui nous permet d’attendre la prochaine fenêtre. Entre-temps nous effectuons de nouvelles formalités (immigration-douanes-port, entrée et sortie en même temps) avant de pouvoir repartir.

Puis avec une fenêtre de 48 heures entre 2 dépressions, nous naviguons jusqu’à Port Elizabeth et arrivons à 22h, accueillis par Alain et Patricia (bateau C.G.) ainsi que Franck (solitaire sur Malango) qui nous avaient réservé une place au ponton, c’est formidable d’arriver dans ces conditions, surtout de nuit. La cerise sur le gâteau c’est un magnifique morceau de cake à la banane confectionné le jour même par Patricia !
L’étape suivante, Mossel Bay, est la dernière avant de passer le Cap des Aiguilles, cap le plus au sud et passage de l’Océan Indien à l’Atlantique, puis le Cap de Bonne Espérance, mieux connu, jusqu’à la ville du Cap. Nous partons en fin d’après-midi en calculant de passer le cap des Aiguilles avant la renverse du vent.

Dimanche 20 janvier 2019
20.00
Passage du Cap des Aiguilles (Cape Agulhas), pointe la plus au sud de l’Afrique
Positon du bateau : 36°05.32 Sud , 20°04.55 Est


Nous sommes en train de traverser une route de cargos, 17 naviguent autour de nous dont un en route de collision (que nous avons bien sûr évité!)
L'AIS, "automatic identity system" nous permet de visualiser les cargos qui sont proches, leur cap, leur vitesse et leur identité. Lorsque l'appareil détecte qu'il y aura une distance de croisement de moins de un mile entre nos deux bateaux, une alarme sonne afin de nous avertir qu'il y a un danger. Notre appareil nous permet également d'émettre notre position.

Nous arrivons au Cap avec le brouillard et entrons dans le port à 6h du matin. Nos amis navigateurs, arrivés avant nous, nous embarquent dès l’après-midi à la Montagne de la Table : nous nous retrouvons trois équipages au sommet et sablons ensemble le champagne pour fêter le passage des 2 caps mythiques.


Des visiteurs nous attendent au sommet : des damans du Cap qui trottent partout.

Le lendemain nous allons visiter Simon’s Town, jolie petite ville à l’est de la péninsule du Cap, qui fut un ancien comptoir pour les bateaux qui allaient ou revenaient d’Asie aux siècles passés.

Nous visitons également Boulders’ Beach où se trouve une colonie de pingouins du Cap.




Nous longeons ensuite la péninsule du Cap et montons jusqu’au phare.


La région du Cap est propice à la culture des vignes avec quelques beaux domaines viticoles à visiter. Nous partons pour Franchhoeck, jolie petite ville fondée par une communauté de huguenots. Nous dînons dans un restaurant excellent, Le Petit Manoir, dont on apprendra par la suite que le chef est français, et qu'il a travaillé dans des restaurants reconnus en France.

Ayant bu un « Chenin Grande Provence » délicieux, nous décidons d’aller visiter le domaine sur la route du retour et acheter quelques bouteilles pour la suite de notre périple.


Nous visitons également le jardin botanique où nous découvrons plusieurs sortes de proteas, symboles de l’Afrique du Sud.

De retour à la marina, nous avions quelques réparations à effectuer dont le remplacement de 2 silent-blocks, soutiens principaux du moteur, ainsi que quelques travaux de maintenance.
A la marina du Cap, tous les 3-4 jours, souffle un vent avec des rafales de 30-40 nœuds (50-60 km/h) nous obligeant à plier la capote du cockpit et arrêter l’éolienne qui tourne trop vite !
Actuellement nous préparons le bateau pour la grande traversée de l’Atlantique Sud, soit encore un long chemin à parcourir.

Commenter cet article