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26. De Malaisie en Thaïlande

13 Octobre 2017, 20:20pm

Publié par Christiane Courteheuse

Tarutao

Tarutao

En Malaisie

Les eaux du sud-est asiatique sont peu propices à la voile, soit il n’y a pas de vent, soit il y en a trop avec des orages fréquents et coups de vent jusqu’à plus de 40 nœuds (env. 70 km/h.)

 

En Malaisie les gens sont en général très souriants et prêts à vous aider. Les formalités sont simples et gratuites. A la douane, ils fêtaient la fin du Ramadan avec un buffet bien garni, ils nous ont invités à leur table.

 

... et également de bons hôpitaux, Pierre en a profité pour faire un chek-up

2e couche, epoxy, on aurait volontier garder cette couleur...

 

Les marinas sont bien équipées, contrairement à l’Indonésie. Nous avons donc profité de sortir le bateau pour un « rajeunissement » : nettoyage de la coque puis application de 4 couches de peinture (primer, epoxy et 2x antifouling), tout ça sous un climat très (trop) chaud et très humide.

couche d'antifouling, choix restreint de la couleur!

Nous avons réparé le système hydraulique du safran qui permet de le relever lors de hauts-fonds, vidange et nettoyage des réservoirs de fuel et eau et des tas d’autres petits choses nécessaires au bon fonctionnement de la croisière.

 

 

 

 

Le soleil et l’eau salée ayant eu raison de la toile qui a lâché à plusieurs endroits, nous avons apporté (en avion) notre grand-voile à Phuket chez Rolly-Tasker pour en faire faire une nouvelle.

 

Revenus à Pangkor Island Marina, nous avons préparé le bateau pour rejoindre Phuket en bateau avec le génois seul en suivant la côte malaisienne jusqu’à Langkawi puis les îles thaïlandaises.

Ballade à Pangkor Island

 

 

Nous avons visité Pangkor Island (Pulau Pangkor), grands spécialistes des minis poissons séchés.

Les plages sont magnifiques et l’eau presque transparente.

 

...difficile de voir les singes!

 

Au mouillage entre les îles de Penang et Jerajak (Malaisie)nous pouvions observer des familles de macaques à longue queue se promener sur la plage (photo très mauvaise, zoom insuffisant ! on fera mieux la prochaine fois).

 

 

 

Un macaque à longue queue semblable à ceux que l'on a vus

(photo prise sur internet)

 

 

Une des nombreuses fermes marines de Penang

 

 

 

 

 

 

Nous avons passé les deux ponts de plusieurs kilomètres de long, reliant Penang à la côte.

 

Attention au "grain" qui se prépare

 

 

 

 

Chaque nuit nous mettions l’ancre à l’abri d’une île ou sur un haut-fond car il est risqué de naviguer de nuit en raison des obstacles non éclairés : des barques de pêcheurs,

 

 

 

 

des filets dérivants,

 

         et des groupes de perches.

 

Nous craignions de ramasser des filets dans l’hélice, car souvent la nuit il n’y avait pas de vent et nous aurions dû mettre le moteur.

 

Mouillage à Pulau Paya, réserve marine

 

A Pulau (île en malais) Paya où nous étions amarrés à une bouée, des plongeurs nous ont demandé s’ils pouvaient mettre leur bateau à couple car au-dessous il y avait une épave qu’ils voulaient aller visiter : ils sont revenus dix minutes après car ils ne voyaient pas à 2 mètres. Lisa, qui dirigeait les opérations, nous a offert un de leur pique-nique, du riz avec des mini-poissons séchés, une sauce piquante et un œuf, tout ça emballé dans une feuille de bananier… délicieux.

 

Parmi les déchets, Pierre cherche des bouts de bambou .

Constatation désastreuse : la mer est polluée

Ce n’est pas une nouveauté, mais malheureusement on ne peut que le constater, c’est omniprésent : il y a peu d’endroits où l’eau est claire, vraisemblablement en raison du mouvement de l’eau lors des marées sur des hauts-fonds sablonneux, mais… il y a beaucoup, beaucoup et encore beaucoup de déchets de toutes sortes, partout sur notre route depuis l’Indonésie jusqu’en Thaïlande, c’est navrant. Tous les déchets vont dans l’eau. C’est bien qu’il y ait des ONG qui aillent ramasser les déchets dans la mer, mais il serait judicieux aussi, et cela me semble encore plus nécessaire, d’éduquer les populations à ne pas jeter leur poubelle à la mer.

 

 

Ici une migale (oui oui, je l'ai bien vue aux jumelles) qui se ballade sur une tong.

 


 

Les seuls qui profitent des bouts de sagex flottant sont les oiseaux de mer qui viennent s’y reposer un moment avant de repartir!

 

Quant aux mammifères marins, nous n’avons plus vu de baleine depuis le détroit de Torres (entrée dans l’Océan Indien), et rarement des groupes de dauphins.

Un des moyens de transport courant dans le sud-est asiatique  sont des barges tirées par des remorqueurs au moyen de câbles très longs, environ 100 mètres, le câble pendant entre deux eaux : ils naviguent très lentement, la barge transportant différents produits (sable, troncs d’arbres, machines,. etc.) La nuit le remorqueur a trois feux blancs verticaux à l’avant, heureusement reconnaissables, car souvent la barge n’est pas éclairée et l’on risquerait de passer entre la barge et le remorqueur. Heureusement nous avons le système AIS (automatic identity system) qui nous permet de les positionner sur notre cartographie électronique, en particulier d’être informés quant à  leur cap et leur vitesse.

 

 

A Langkawi nous faisons les formalités de sortie de la Malaisie et partons vers la Thaïlande.

 

Petite pause gastronomique : red snapper à la sauce thaï

 

En Thaïlande

Le BOUDDHA de Phuket

 

 

 

De Langkawi nous allons rejoindre Phuket en Thaïlande en naviguant d’une île à l’autre dans la mer d’Andaman,

 

 

 

 

                       Pêcheurs à Tarutao

 

 

Chaque soir nous mettons notre ancre à l’abri d’une île en admirant le coucher de soleil.

Ko Phetra  (Ko = île en thaï/ prononcer kopetra)

             

 

 

 

 

Ko Ma

 

 

 

Ko Lanta...

 

A Ko Phi Phi Don (prononcer kopipidone), île près de Phuket, il y a dès le matin une affluence de bateaux moteurs rapides amenant des touristes par dizaines et provoquant des vagues ayant fait valdinguer notre bateau plusieurs heures, nous avons eu peur pour notre mât. Heureusement le soir tout redevient calme… ou presque, car les discos ne sont pas loin!

 

Phuket est une île très touristique et chère,  ne reflétant pas le reste de la Thaïlande. Nous nous sommes toutefois promenés et avons visité quelques temples bouddhiques,

 

 

 

 

     des marchés

 

une tiare
une vache thaïlandaise... pourquoi pas!

 

 

Nous sommes allés chercher notre nouvelle grand-voile chez Rolly-Tasker, superbe grande voilerie, créée il y a plus 50 ans : Rolly Tasker a été un très grand marin australien, dessinant lui-même ses voiles pour les régates ainsi que les voiles pour la première coupe de l’America.

Retour à Pangkor Island

Notre bateau, gréé maintenant de 2 voiles neuves, devient impressionnant ! Il faut quand même du vent pour avancer… Nous avons repris la route de la Malaisie pour y laisser notre bateau à sec pour les quelques mois que nous passerons en Suisse, la prochaine étape étant la traversée de l’océan indien dont la partie de l’hémisphère nord devrait être passée en février. Cette fenêtre météo est importante autant du point de vue des vents, de la houle et des courants océaniques pour traverser de Malaisie à l’archipel des Chagos.

 

A bientôt donc, nous vous embrassons tous!

 

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